Mylène à la Une de VSD
Mylène Farmer est à la Une de VSD de ce jour, 13 novembre 2014.
La photo utilisée pour la couverture du magazine montre Mylène sortant du palace Royal Monceau à Paris, avenue Montaigne, le 17 octobre dernier.
"Depuis cinq ans, la chanteuse offre à ses fans un nouveau disque pour Noël. Mais, cette année, ils devront attendre encore un peu. Un retard qui ne doit évidemment rien au hasard. Explications.
Les vols réguliers assurant la liaison entre l’île de Beauté et le continent ont ceci de particulier qu’ils n’offrent pas de business classe et que, de fait, tout le monde se mélange, tout le monde se côtoie. Il y a quelques années, alors que j’arrivais à Ajaccio pour un reportage, mes contacts locaux me bombardèrent de questions : « Alors, elle est comment Mylène ? Sympa ou bien ? » Mylène ? Qué Mylène ? En réalité, j’avais voyagé à quelques sièges de la plus mystérieuse de nos chanteuses sans même la reconnaître. Mylène Farmer, donc. Une Mylène Farmer qui, j’allais bientôt l’apprendre, possède une maison sur la pointe sud de l’île, à Pianottoli-Caldarello, et n’hésite pas à emprunter la ligne régulière Paris-Ajaccio. Loin des feux de la rampe et sans les robes de Jean Paul Gaultier, Mylène Farmer redevient Mylène Gautier. Petite, guère épaisse et peu portée sur le maquillage, elle est méconnaissable. Bien pratique pour celle qui a fait du secret et des absences sa marque de fabrique.
Il ne circule guère de photos d’elle, du moins rien qui n’ait au préalable reçu son imprimatur, comme ses portraits officiels réalisés par des photographes attitrés (de Claude Gassian à Ellen von Unwerth). Mais d’instantanés, quasiment aucun. Dès lors, le moindre cliché est un événement ; tel celui que nous publiâmes il y a un mois (VSD n°1937 et page de droite), alors que la chanteuse, tout sourire, sortait du Spa My Blend, le chiquissime institut de beauté de l’hôtel Royal Monceau, où nombre de personnalités ont leur serviette éponge. Ou ces autres, prises devant chez elle, villa Montmorency, oui, la même adresse que Carla Bruni et Nicolas Sarkozy, publiées ailleurs. Et au même titre que l’arrivée des cartables dans les supermarchés annonce la fin de l’été, une photo « volée » de Mylène Farmer qui paraît dans les magazines est synonyme de promotion. C’est commme un teaser, parfaitement contrôlé. Théoriquement, dans les semaines et les mois qui suivent et avec un sens inouï de la dramaturgie elle annonce, généralement au journal de TF1, un nouvel album, une tournée, quelque chose de concret. Cela se passe généralement quand les feuilles commencent à jaunir, histoire que les fans aient quelque chose de neuf à mettre sous le sapin. Une stratégie de communication rodée depuis des décennies et qui, début octobre, fit espérer à ses nombreux aficionados qu’un disque flambant neuf allait sortir des presses pour Noël. Logique, c’est le sort qu’elle a réservé à ses cinq précédentes livraisons, parues ces cinq dernières années : « N°5 On Tour » (cinquième live, sorti le 7 décembre 2009), « Bleu noir » (sorti le 6 décembre 2010), « 2001-2011 » (son second best of, sorti le 5 décembre 2011), « Monkey Me » (son dernier album studio, sorti le 3 décembre 2012) et « Timeless » (dernier live, le 9 décembre 2013). Pourtant, cette année, il n’y aura pas de nouvel album. Ni de live inédit. Pas le moindre DVD souvenir d’une tournée. Rien de neuf(1). Ceci alors qu’un nouveau disque a déjà été enregistré. C’est même TF1, « partenaire» historique de la chanteuse, qui a vendu la mèche. C’était le 4 janvier dernier. On y apprenait vite fait que Mylène Farmer travaillait actuellement avec le groupe Muse et particulièrement avec son chanteur, Matthew Bellamy.
(1) Ressortent néanmoins et en tirage très limité ses neuf albums studio en format vinyle (Polydor).
Lire l'article intégral dans VSD 1942 (du 13 au 19 novembre 2014)"
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