Arthur et la vengeance de Maltazard

Arthur et la vengeance de Maltazard représente le second volet du film d'animation de Luc Besson d'Arthur et les Minimoys. Une suite qui est très attendue mais qui malheureusement décevra la majorité de son public face au manque de scénario de ce second volet. Ne jetons pas la pierre de suite car ce second volet ne sera qu'une transition pour annoncer le troisième volet. En effet, la fin du film nous met l'eau à la bouche et nous laisse la nette impression que le film démarre à ce moment là. Les personnages et les acteurs sont toujours les mêmes dont Mylène Farmer dans le rôle de la princesse Selenia, personnage peu présent d'où un doublage qui ne lui aura pas bouleverser son emploi du temps, la belle étant à ce même moment en tournée.


Crédits


Durée du film : 94 minutes
Date de sortie en France : 02 Décembre 2009
Réalisateur : Luc Besson
Producteurs : Luc besson, Fanny Pailloux
Musique : Eric Serra
Scénario : Luc Besson, Céline Garcia
Distribué par : EuropaCorp Distribution, TF1 Films production, Apipoulaï, avalanche productions
Lieu de tournage :
Budget du film : 65 millions €
Nombre de spectateurs : Cumul France 3 871 771 spectateurs
Format : Cinémascope couleur; 35mm, Dolby Digital DTS

Créateur des costumes : Olivier Beriot
Monteur : Julien Rey
Chef décorateur : Hugues Tissandier
Décorateurs : Patrice Garcia, Philippe Rouchier, Nicolas Fructus & Georges Bouchelaghem

Chef opérateur : Jean-Pierre Sauvaire
Monteur son : Alexis Place,Guillaume Bouchateau
Assistant décorateur : Arnaud Roth
Co-producteur : Stéphane Lecomte
Mixage : Didier Lozahic
Directeur de production : Camille Courau
Effets visuels : BUF Compagnie
Superviseur des effets visuels : Stephane Nazé
Superviseur des effets spéciaux : Pierre Buffin
1er assistant réalisateur : Stephane Gluck
Attachée de presse : Myriam Bruquière,Olivier Guigues & Thomas Percy
Directeur de la photographie : Thierry Arbogast

Capture de mouvement :

Maltazard : Christian Erickson
Séïdes : Matthew Gonder
Princesse Sélénia : Toinette Laquière
Miro : Irène Palko
Le roi : Régis Royer


Synopsis



Arthur est au comble de l'excitation : c'est aujourd'hui la fin du dixième cycle de la Lune, et il va enfin pouvoir regagner le monde des Minimoys pour y retrouver Sélénia. Dans le village, tout est prêt pour l'accueillir : un grand banquet a été organisé en son honneur, et la petite princesse a passé sa robe en pétales de rose... C'est sans compter le père d'Arthur, qui choisit précisément ce jour tant attendu pour quitter plus tôt que prévu la maison de sa grand-mère. Au moment du départ, une araignée dépose dans les mains du jeune garçon un grain de riz sur lequel est gravé un message de détresse. Pas de doute, Sélénia est en danger, et Arthur n'a plus qu'une idée en tête : voler à son secours ! Quitte à employer un passage de fortune, tomber tête la première dans le bar de Max, se heurter aux troupes de Kröb, le nouveau tyran des Sept Terres, secourir Bétamèche, combattre des rats, des grenouilles, des araignées velues... et découvrir, une fois arrivé au village des Mimimoys, qu'aucun message de secours ne lui a été envoyé ! Mais qui donc a bien pu piéger ainsi notre jeune héros ?

Anecdotes


Tournages simultanés : Luc Besson a choisi de tourner simultanément deux films, correspondant à une seule et même aventure d'Arthur. D'après le réalisateur, la raison de ce choix est purement physiologique : le jeune comédien Freddie Highmore étant en pleine croissance, il était impossible d'attendre un an entre deux tournages !
Techniquement parlant ? la séquence des lianes La séquence des lianes a été particulièrement difficile à mettre en scène. Spectaculaire à l'écran, celle-ci mélange trois techniques : des images tournées en live et sur fond vert de Freddie Highmore, entortillé dans des lianes tirées par les Bogo Matalassaï ; de simples trucages, comme l'utilisation d'un mannequin pour récupérer les gros plans des lianes quand elles serrent le corps d'Arthur au maximum ; et une partie purement 3D, qui achève de rendre la scène la plus réaliste possible. La réalisation de cette séquence s'est avérée très difficile, notamment au moment du tournage "live", à cause de divers pannes et autres aléas météorologiques... Au final, Stéphane Gluck, le réalisateur de seconde équipe, affirme qu'il s'agit là d'une véritable prouesse technique.
Costumes : Plus de 350 costumes ont été réalisé pour les besoins d'Arthur et la vengeance de Maltazard. Pour les créer, le chef costumier Olivier Beriot déclare avoir mis l'accent sur l'authenticité iconographique des années 50. Il dit en effet s'être beaucoup inspiré des publicités, des magazines des années 50, ainsi que des nombreuses photos de famille publiées par les Américains sur Internet. De façon générale, l'ensemble des costumes mélange pur vintage (notamment le chapeau de Mia Farrow, les cravates et les chapeaux d'hommes, mais aussi beaucoup de bijoux et de chaussures), rééditions de modèles d'époque et copies ou réimpressions spécialement effectuées pour le tournage.
Minimoys jusqu'au bout : Les dessinateurs qui ont eu la lourde tâche d'imaginer l'univers du film ont passé du temps à quatre pattes dans l'herbe... pour se mettre dans la peau d'un Minimoy.
Héros / spectateurs : Selon le réalisateur Luc Besson, Arthur évolue avec ses spectateurs. Il était important de faire progresser l'univers du héros, qui inévitablement vieillit, en même temps que le public. "C'est ce qui a été fait avec la saga Harry Potter, explique le cinéaste, et je trouve cela très intelligent : s'attacher à un personnage qui grandit en même temps que son public. Scénaristiquement parlant, c'est aussi très agréable de travailler sur des personnages qui ont un passé, de leur apporter une certaine maturité." De son côté, le jeune comédien Freddie Highmore assure qu'il n'a pas eu beaucoup de mal à se glisser à nouveau dans la peau de d'Arthur puisqu'ils ont, dit-il, "mûri ensemble".


Critiques presse


Télé 7 jours: Fort du succès du premier opus, Luc Besson nous offre aujourd'hui cette suite, encore plus réussie ! Plus d'action, un mélange de personnages réels et d'animations 3D atteignant un niveau de quasi perfection (...)
20 Minutes: Arthur et la Vengeance de Maltazard tient ses promesses. Poursuites endiablées et suspense bon enfant sont au programme de ce volet où le jeune héros retourne au pays des Minimoys pour porter secours à sa belle.
ELLE: La 3D est impeccable, mais le film s'arrête avant la fin de l'histoire.
Le Figaroscope: On est ébloui par la virtuosité de l'animation réalisée par le studio français BUF (...) Luc Besson dose à la perfection images animées et live.
Le Journal du Dimanche: Cet épisode 2 est supérieur : mieux écrit, réalisé, maîtrisé. Mieux tout.
Paris Match: Mêlant images réelles et animation, "Arthur et la vengeance de Maltazard" est une confiserie pétillante qui vous fondra dans l'âme.
Excessif: Plus ambitieuse, plus impressionnante, mais aussi plus bancale, cette suite peut être considérée comme une longue introduction à un troisième volet plus prometteur.
Le Monde: L'animation numérique des personnages et de l'univers souterrain des Minimoys est désormais au point, manque toujours un moteur dramatique qui donnerait un peu d'allant à l'ensemble.
Le Parisien: un véritable déluge de scènes d'action et de gags, où l'humour et la tendresse sont présents, mais où les effets spéciaux l'emportent souvent sur la personnalité des héros.
L'écran Fantastique: La nouvelle aventure d'Arthur au pays des Minimoys est un épisode de transition qui prépare tous les éléments du troisième opus mais ne présente lui-même qu'un intérêt limité.
Ouest France: L'univers visuel est plus sophistiqué et nourri que dans le premier épisode. Mais la transition est longue sur un scénario trop léger, qui coupe juste quand ça devient intéressant.
Télé Ciné Observateur: Introduites par une longue séquence live bien plus accrocheuse que celle du premier épisode, les nouvelles aventures d'Arthur se prolongent pied au plancher dans un univers à la richesse visuelle et à l'accomplissement technique eux aussi supérieurs.
Libération: (...) un déluge de couleurs chatoyantes et de cheveux hirsutes (...) [Luc Besson] a lui-même de plus en plus l'air s'être levé du pied gauche et d'avoir loupé le pot de gel fixant avant le flash dans la figure.


L'avant première d'Arthur et la vengeance de Maltazard




Les captures du film